Abandon de poste

L’abandon de poste est prononcé lorsque le salarié ne se présente pas ou plus à son poste de travail pour effectuer les tâches inhérentes à ses fonctions et conformément au contrat de travail qu’il a signé.

Abandon de poste

Cette absence n’a été « autorisé » ni validé par aucun certificat médical, aucune explication valable, aucune autorisation ou entente préalable de l’employeur. Il est également justifié si l’absence de quelques heures a causé préjudice au fonctionnement de l’entreprise. Si la désorganisation et la bonne marche de l’entreprise sont prouvées, le motif est validé. Les exceptions à la règle sont la nécessité de consulter un médecin et le décès d’un proche qui ne constitue pas une faute entraînant le licenciement pour abandon de pose. La procédure est la suivante : lorsque l’employeur constate que le salarié ne se présente plus de manière répétée, à son poste de travail, sans justification, il doit lui adresser une lettre le mettant en demeure de reprendre son travail, expédiée en recommandée avec accusé de réception. Qu’il obtienne ou non une réponse, il doit écrire une nouvelle lettre pour convoquer le salarié à un entretien préalable ayant cours dans la plupart des procédures de licenciement.

L’absence injustifiée de l’employé entraîne nécessairement la suspension de sa rémunération et le salarié perd son droit à l’indemnité de préavis, mais aussi de licenciement.

Il perçoit toutefois l’indemnité compensatoire de congés payés s’il n’a pas bénéficié de ses congés et son droit à la formation. Il peut également finir par bénéficier de l’allocation chômage selon les cas, car il s’avère parfois nécessaire de vérifier le cadre dans lequel s’est inscrit cet abandon de poste. Le salarié était peut être harcelé, sous payé ou autre, pour être poussé à agir ainsi, et ne peut plus psychologiquement parlant se rendre sur son lieu de travail, ne pas désirer une expertise du médecin spécialisé, désirant, simplement, couper court et ne plus faire face à ses obligations d’employé même s’il a parfaitement conscience de prendre des risques quant à l’étude de son dossier par les administrations concernées. Un motif de licenciement rattaché à une cause qui peut être targuée d’excessive, mais qui a, le plus souvent, de bonnes raisons de se produire.